Comité Anti-Amiante Jussieu
Communiqué de Presse
16 février 1999
JUSSIEU : LE RELOGEMENT D'ENSEIGNEMENTS
DANS DES LOCAUX LIBÉRÉS
POUR ÊTRE DÉSAMIANTÉS !
AUDIENCE AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF LE 17 FÉVRIER
Le 2 novembre 1998, le président de l'université Paris 7
décidait de reloger des enseignements de psychologie
(concernant 2 000 étudiants) hébergés depuis 25
ans à Censier, dans des locaux qui venaient d'être
libérés pour être désamiantés.
Le Comité Anti-Amiante Jussieu a déposé un
recours contre cette décision auprès du Tribunal
Administratif. L'audience aura lieu mercredi 17 février 1999
à 15h45 au Tribunal Administratif de Paris, 7 rue de Jouy,
75004 Paris, 2e salle (rôle 4a).
Les requêtes déposées auprès du Tribunal Administratif visent à obtenir
l'annulation du relogement des enseignements de pyschologie pour les
raisons suivantes :
- – Le principal problème posé par le
désamiantage et la mise en sécurité du campus
Jussieu consiste à reloger provisoirement hors du campus les
activités d'enseignement et de recherche pendant les
travaux. L'installation d'enseignements, qui avaient lieu jusque
là hors du campus, dans des locaux de Jussieu qui venaient
précisément d'être libérés pour
être désamiantés, ne peut que retarder le
désamiantage : l'établissement public du campus Jussieu
chargé de conduire le chantier, prévoyait de
démarrer les travaux dans ces locaux au 1er janvier
1999. Ceux-ci n'ont bien évidemment pas commencé
à cette date!
- – Les enseignements de psychologie ont été
relogés dans des locaux adjacents à la première
« barre » en chantier, alors que la
délégation permanente de la commission de
sécurité de la préfecture de police avait
précisément recommandé d'alléger les
effectifs dans ces locaux pendant les travaux, ceux-ci conduisant
à réduire une des deux issues de secours. Ce relogement
dans des locaux en sureffectifs est d'autant plus aberrant que la
tenue au feu du bâtiment n'est pas assurée, comme cela a encore
été rappelé dans un rapport remis aux
universités à l'été 1998.
L'avis de la commission de sécurité de la
préfecture de police, n'a bien évidemment pas
été donné avant ce relogement...